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Deuxième période (1970-1980)
LE SENSUALISME


Méconnu
Perletta Doordringen

Faute de reconnaissance dans son pays natal, André se rendait aux salons internationaux (e.a.) de Paris et de Rome. C’était les années 65-70. A l’étranger son oeuvre fut fort apprécié, au point de lui accorder à plusieurs reprises des médailles d’argent et des médailles d’or. A Rome, la médaille d’or des Arts, des Sciences et des Lettres lui fut attribuée. La fréquentation des milieux artistiques le rendait plus heureux. La tonalité parfois dépressive ainsi que le surréalisme dur et macabre se retirèrent de son oeuvre.

Les couleurs de chair

Les teintes dures en rouge et bleu se retirent pour des couleurs plus douces de chair et des teintes vertes et pastel. A l’arrière –plan surgissent petit à petit des formations rocheuses, à l’avant des bouillonnements de feuilles habitées par des figures. Des formes nues ou des parties sensuelles de corps sont entrelacées aux feuilles. Même la croissance d’une fleur ésothérique y est perceptible. C’est un ensemble qui vit et qui subit les vibrations harmonieuses de l’univers. Comme des forces magiques qui touchent la sensualité et qui nous immergent dans un monde irréel d’émerveillement (l’oeil), de gouttes de rosée (source de vie) et de sensualité féminine (stimulant vital).

Le nu sensuel.

Le raffinement de sa technique de peinture est en phase avec son imagination inépuisable et fait preuve de son travail minutieux. En teintes pastel les ‘nus’ prennent une apparence encore plus fabuleuse et féerique. Les intérieurs, élaborés en arcades, sont battus dans la peinture encore humide… Au loin on perçoit des routes qui s’effacent…. Les arcades reflètent le fantasmagique.