Entre les années 1985 et 1990 se forme petit à petit un creux. L’usure physique ne tarde pas à se faire sentir et à freiner le travail artistique. Et il y a la saturation du thème répétitif du ‘paysage’. Les pays de l’ancien Bloc de l’Est sont dorénavant au rendez-vous des voyages. La splendeur des cathédrales, des châteaux et des musées aux intérieurs merveilleux de la période entre 1700 et 1850 font l’objet de son intérêt et de son admiration. Tout comme les façades richement décorées en Art Nouveau et en Art Déco. L’expérience artistique est le vécu fort et spontané des émotions. Le message de chaque oeuvre d’art, c’est de nous révéler la vie dans toute sa richesse et toutes ses dimensions. La maîtrise technique qui conditionne l’expression subtile du vécu subjectif est à l’origine de la création artistique. Cependant, à cette maîtrise le vieillissement et l’arthrose peuvent faire barrage… Et la stagnation est l’antipode de l’art… Mais André a trouvé son chemin. La quatrième période commence après cet interval d’hésitations. Son expérience de vie et ses compétences acquises lui permettent l’expression de l’émotion intense. L’artiste arrive toujours à fixer un moment précieux et purificateur.

Dans ce ‘design’ artistique actuel, ses expériences recueillies des périodes précédentes du Surréalisme, du Sensualisme et du Réalisme Fantastique vont se purifier. Le style ainsi créé se démarque par son indépendance par rapport aux ‘-ismes’ précédents. Les figurations, limitées aux formes et couleurs, sont immédiatement étalées sur la toile en appliquant (e.a.) la technique du ‘dégradé’. Des traits de pinceau extrêmement fins apportent l’accentuation finale. La mise en oeuvre du glacis crée une particularité singulière. Ce ‘design’ original s’avère être une expression artistique inédite, une ‘table rase’ où rien que des mouvements et des éclats de couleurs donnent naissance à l’oeuvre d’art.